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Avec le Moi Peau,  je commence une recherche plastique sur les différents supports photographiques. Le moi-peau est un concept de psychanalyse développé par Didier Anzieu. Partant du principe que toute fonction psychique se développe par appui sur une fonction corporelle dont elle transpose le fonctionnement sur le plan mental, la peau a une importance capitale : elle fournit à l’appareil psychique les représentations constitutives du Moi et de ses principales fonctions. Le moi-plante, la peau-serre, le reflet-surmoi…

La première pièce Le Moi peau ?, présentée lors de l’exposition « La vie Interfaciale » à Metavilla, envisage notre psyché comme un végétal. Racines, tiges, feuilles, le moi-plante, la peau-serre, le reflet-surmoi… Elle confronte ce point de vue à l’auto-portrait photographique qui est un passage souvent emprunté dans le parcours d’un photographe. Elle interroge le regard sur son rapport intime au monde, sur la nature même de l’image et de ce qui est hérité de l’autoportrait pictural. Elle parle également  des écosystèmes millénaires enfermés et épuisés par les activités humaines. Les vaines tentatives de sanctuarisation, la destruction par la frénésie. De la mémoire ?

Pour Carnation Végétale, deux nouvelles pièces issues de cette recherche proposent le surgissement d'histoires. Estimer que le Moi-Plante, comme la peau, se structure en une interface ou du moins la désire, permet d'enrichir les notions de frontières, de limites, de contenants.

Série en cours.

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